Lorge, Anne-Marie Lorge
[010704146]

Anne-Marie Lorge
1934-2004

Schilderes, autodidacte, debuteerde in 1969.
Voornaamste thema’s zijn de vrouw en het leven, de vrouw en haar dromen, de vrouw en de natuur, naakten, landschappen en bijzondere stillevens.
Schildert vaak gewoon met drukkersinkt.
Stelde o.a. tentoon met Les Arts en Europe te Brussel in 1980.
Werk o.m. in het Museum te Bergen en het Museum voor Schone Kunsten te Mons.
Vermeld in BAS II en Twee eeuwen Signaturen van Belgische kunstenaars.

BIBLIOGRAPHIE:

ANNE-MARIE LORGE AU CARREFOUR DU REVE ET DE LA SENSIBILITE

Anne-Marie LORGE est née le 18 mars 1934, à Thy-le-Château, un petit bourg paisible de l’Entre-Sambre-et-Meuse, proche de Walcourt.

Avec comme principale compagne la peinture, ANNE-Marie LORGE a créé, à force de persévérance et en trente ans, un univers de rêve qui laisse parfois entrevoir une certaine anxiété dans la recherche de la pureté et de la vérité.

Oubliant les grands principes d’écoles et les influences extérieures, elle garde sa totale liberté en ignorant volontairement la mode et la recherche gratuite.

Sa palette, ne peut qu’émouvoir les êtres sensibles fascinés par son message qui se traduit indélébilement dans une magie profonde.

Dans une grande partie de ses tableaux, Anne-Marie LORGE met en évidence la femme qui peut se déployer et s’exprimer toute entière et sans réserve.

La grâce des gestes, l’expression des traits, la concrétisation des désirs sont un hymne à la beauté que le temps ne peut ternir.

Sa peinture est un message d’espoir dans un monde en perpétuelle mutation.

La tradition de l’huile, du fusain ou du crayon ne la satisfait plus. De 1970 à 1996, elle pense alors à utiliser l’encre d’imprimerie. Depuis, elle peint à l’huile et signe égroL. (LORGE à l’envers).

Au départ, l’artiste use uniquement des trois couleurs de base : le jaune, le bleu, et le rouge. De là naissent les tons d’une palette qui s’enrichit au fil du temps.

Themes:

LA FEMME

L’épanouissement charnel de la femme a trouvé dans Anne-Marie Lorge une laudatrice attentive et constante. Nombre de ses œuvres en disent la beauté, l’exubérance, l’érotisme, la pudeur, la hardiesse, l’innocence, l’harmonie, la perversité, la résignation, l’abandon, la réserve, les métamorphoses. Jamais rien d’impudique pourtant de ces chants d’allégresse où le corps entiers prend part à la vie.

L’AMOUR

Car l’amour est omniprésent dans l’œuvre abondante d’Anne-Marie Lorge. On l’a vu éclater dans l’amour maternel, se transformer au temps de l’adolescence, s’épanouir dans l’éclosion généreuse de l’instinct génésique. On l’aperçoit, plus intimement et plus charnellement encore, dans une série d’œuvres sacrilisant le couple. L’homme et la femme, qui sont essentiellement des archétypes, s’étreignent, se caressent et s’unissent dans des compositions frémissantes, jamais lascives, qui concrétisent le bonheur trouvé après que deux mains chercheuses se soient tendues l’une vers l’autre.

LA NATURE

C’est justement de l’abstraction même de ses décors engendrant le sujet qu’Anne-Marie Lorge part pour louer les beautés terrestres. Forêts (avec leurs végétations luxuriantes), mers avec leurs jeux de vagues et leurs navires, vastes étendues et leurs rayonnements de lumières naissent ainsi de l’imaginaire pour affirmer leurs vérités transcendées.